Maîtriser les douleurs est un enjeu prioritaire de bienveillance pour tout soignant. Or, plus de 50 % des personnes âgées à domicile ont mal et, en vue d’améliorer leur qualité de vie, des opioïdes forts (dont la morphine) leur sont de plus en plus souvent prescrits, a fortiori quand les douleurs insuffisamment contrôlées deviennent sévères. Grâce à la morphine, quasiment la moitié des personnes âgées voient leurs douleurs diminuer au moins de moitié. Envisager la morphine et convaincre le proche Le médecin traitant songera à la morphine lorsqu’une douleur, même modérée, altère depuis peu la qualité de vie (sociale, morale,…) du proche âgé, quel que soit le pronostic de ses maladies sous-jacentes et alors que les éventuels médicaments antalgiques pris jusque-là deviennent insuffisants. Le grand âge n’interdit pas en soi l’usage de la morphine mais impose des précautions et une surveillance régulière.Mais, d’abord, il convient d’éclairer le proche âgé souffrant…
Maîtriser les douleurs est un enjeu prioritaire de bienveillance pour tout soignant. Or, plus de 50 % des personnes âgées à domicile ont mal et, en vue d’améliorer leur qualité de vie, des opioïdes forts (dont la morphine) leur sont de plus en plus souvent prescrits, a fortiori quand les…