Violences dans les relations aidant/aidé : les reconnaître, les admettre, les nuancer, les gérer

Le mot « violence » dérive du latin « vis » qui signifie « force » (en soi ou envers quelque-chose, soi-même, quelqu’un d’autre ou un animal). La violence désigne la force exercée pour soumettre quelqu’un contre sa volonté. C'est une atteinte portée de manière physique ou psychique et qui cause des souffrances traumatisantes. On comprend vite, lorsqu’on est aidant d’un proche qui ne comprend plus très bien ce qui se passe, qui gère mal, qui refuse, qui se met en danger, qu’il faut se mettre aux manettes d’une situation pour lui donner une direction allant souvent à l’encontre de ce qui est souhaité. Et c’est forcément violent.  Mais oui, on a beau retourner la question dans tous les sens, trouver toutes les excuses, la réponse est toujours « oui » ! Il n’existe pas de douce violence. Alors, je fais quoi au quotidien ? Je porte un autre regard sur ce qui se joue et je nuance : Amener…
Le mot « violence » dérive du latin « vis » qui signifie « force » (en soi ou envers quelque-chose, soi-même, quelqu’un d’autre ou un animal). La violence désigne la force exercée pour soumettre quelqu’un contre sa volonté. C'est une atteinte portée de manière physique ou psychique et qui cause des souffrances traumatisantes.…

La résilience : de quoi s’agit-il et en quoi cela concerne-t-il les proches aidants et ceux qu’ils accompagnent ?

La résilience se définit par une capacité à pouvoir rebondir et être emporté de nouveau par un élan vital à la suite d’un évènement traumatique déstabilisant. Ce n’est ni encaisser, ni résister, ni prendre à la légère qui sont des attitudes statiques. C’est au contraire un mouvement d’évolution qui permet d’avancer, voire de renaître grâce au rebond.  La résilience dans le domaine des processus de vieillissement Les personnes qui vieillissent, avec ou sans pathologies liées à l’âge, et les proches qui les accompagnent voient leur quotidien émaillé par la survenue d’évènements qui les bousculent. Plus ou moins graves, parfois incompréhensibles lors des troubles cognitifs, mais s’additionnant souvent, ils finissent par mettre en péril leur équilibre au niveau individuel ou social : on peut parler de traumatisme si la personne le perçoit comme une blessure profonde.  Cela peut aller d’une diminution sévère de vision, à l’abandon d’un lieu de vie devenu inadapté…
La résilience se définit par une capacité à pouvoir rebondir et être emporté de nouveau par un élan vital à la suite d’un évènement traumatique déstabilisant. Ce n’est ni encaisser, ni résister, ni prendre à la légère qui sont des attitudes statiques. C’est au contraire un mouvement d’évolution qui permet…