Partie 2 – Maladie à corps de Lewy : le déni du conjoint et le refus d’aide

La démence est une maladie qui fait peur et il arrive parfois que le proche se réfugie dans le déni, pour fuir une réalité qui lui est insoutenable. Voici la suite de l’histoire de Marc, dont le père, devant la maladie de sa femme, a refusé de voir la réalité en face.  Comment avez-vous réagi lorsque vous avez appris que votre maman était atteinte d'une maladie à Corps de Lewy? Au moment du rendez-vous, j'étais impatient de savoir. Le médecin nous a donné les résultats des tests et nous a dit que « c'était pas bon » et que « ça ressemblait plutôt à une démence à corps de Lewy ». Pour moi, ça a été un grand choc. J'avais lu pas mal de choses sur la maladie d'Alzheimer mais je ne savais rien sur cette maladie si ce n'est que, à la façon dont le médecin nous l'a annoncé, je me suis dit que c'était…
La démence est une maladie qui fait peur et il arrive parfois que le proche se réfugie dans le déni, pour fuir une réalité qui lui est insoutenable. Voici la suite de l’histoire de Marc, dont le père, devant la maladie de sa femme, a refusé de voir la réalité…

Quand l’écoute et la compréhension de son proche âgé réduisent les situations conflictuelles

Certaines personnes âgées, vivant à leur domicile, disent souffrir de ne plus pouvoir exprimer ou faire respecter leurs choix. Le sentiment douloureux de ces pertes de liberté risque d’augmenter les incompréhensions ou conflits familiaux, entraînant également un certain épuisement des aidants familiaux, de dépression du proche âgé, pouvant aller jusqu’à l’arrêt de…

« Et si mon proche malade s’attachait affectivement à d’autres que moi ? »

La dépendance s’aggravant, un aidant doit souvent faire appel à des aides extérieures, ou mettre son proche en institution.  L’aidant, qui jusqu’alors avait offert une présence, un dévouement « suffisamment bons » afin d’assurer un accompagnement de qualité se trouve, en présence des aides au domicile ou en institution, face à un questionnement très douloureux quant à son rôle. Et quand la personne malade semble apprécier les autres plus que son proche, une angoisse majeure et légitime de perte de lien « aidant-aidé » va surgir.  Des incontournables : les besoins fondamentaux de la personne Si une personne atteinte d’une maladie neurodégénérative cérébrale n’a plus les moyens d’exprimer ses besoins, ils sont tout de même présents et la personne les ressent. En effet, ils sont communs à tout être humain et ont été définis de façon stricte, entre autre, par Abraham Maslow.  Il s’agit de :  Besoins physiologiques : hygiène, boire, manger, dormir Besoins de…
La dépendance s’aggravant, un aidant doit souvent faire appel à des aides extérieures, ou mettre son proche en institution.  L’aidant, qui jusqu’alors avait offert une présence, un dévouement « suffisamment bons » afin d’assurer un accompagnement de qualité se trouve, en présence des aides au domicile ou en institution, face…