Les aidants l’expriment bien : « En s’occupant de notre proche, on a toujours quelque chose en tête et ça nous joue des tours ». C’est ce proche, dépendant, dont les aidants se sentent responsables à l’extrême et le quotidien lié à cette situation qui occupent leurs pensées soucieuses, au détriment des processus d’attention. Mais qu’est-ce que précisément l’attention ? L’attention est une fonction cognitive cérébrale essentielle mais fragile. Elle englobe : Les processus d’alerte (être en éveil et maintenir sa vigilance) ;La capacité de focalisation sur une tâche en cours dans un environnement donné sans se laisser gagner par une distraction ;L’exécution correcte d’une action, du début à la fin. L’attention est fragilisée, voire altérée par : L’âge : il est plus difficile de faire deux ou trois tâches demandant la même attention, en même temps ;Les émotions envahissantes et les préoccupations constantes ;Les exigences du quotidien (se presser, s’organiser rapidement) ;La qualité du sommeil ;Les médicaments sédatifs traitant l’angoisse, la dépression, l’agitation…
Les aidants l’expriment bien : « En s’occupant de notre proche, on a toujours quelque chose en tête et ça nous joue des tours ». C’est ce proche, dépendant, dont les aidants se sentent responsables à l’extrême et le quotidien lié à cette situation qui occupent leurs pensées soucieuses, au détriment des processus…