Aidants : faites attention aux pensées dysfonctionnelles

Il est si vite arrivé de gâcher un précieux moment auprès de notre proche malade en se laissant submerger par un de ces jugement hâtifs, déconnectés de la réalité, que la fatigue et les soucis suscitent en nous. Voici quelques conseils pour dompter ce redoutable ennemi intérieur que sont les pensées dysfonctionnelles. Parmi les obstacles que l’aidant familial peut rencontrer, il en est un, moins évident, qu’il serait dangereux de sous-estimer : l’aidant lui-même ! Eh oui, le rythme intense au chevet de son proche malade, associé aux soucis causés par l’inéluctable dégradation de son état, en fait la proie facile des pensées dysfonctionnelles.  Pensées dysfonctionnelles, c’est quoi ?  C’est ainsi que le psychiatre américain Aaron Beck qualifie les idées rigides et peu rationnelles qui nous envahissent dans les moments difficiles : en faussant notre vision de la réalité et en nous enfermant dans des principes figés, elles empêchent de réagir de façon…
Il est si vite arrivé de gâcher un précieux moment auprès de notre proche malade en se laissant submerger par un de ces jugement hâtifs, déconnectés de la réalité, que la fatigue et les soucis suscitent en nous. Voici quelques conseils pour dompter ce redoutable ennemi intérieur que sont les…

L’accueil familial, une alternative à l’établissement

Parmi les différentes formes de répit, l'accueil familial, assez méconnue du grand public, peut être une solution intéressante pour permettre à l'aidant de souffler un peu et de prendre du temps pour lui en toute tranquillité. Pendant une période définie, ponctuellement ou en continue, l'accueillant familial  prend le relais de l'aidant. Le proche âgé ou le couple est hébergé au sein de la famille d'accueil et partage son quotidien. Encore mal réparti sur le territoire, l'accueil familial présente pourtant de nombreux avantages.

Comment développer votre attention au quotidien afin d’éviter les accidents de la vie courante

Les aidants l’expriment bien : « En s’occupant de notre proche, on a toujours quelque chose en tête et ça nous joue des tours ». C’est ce proche, dépendant, dont les aidants se sentent responsables à l’extrême et le quotidien lié à cette situation qui occupent leurs pensées soucieuses, au détriment des processus d’attention.  Mais qu’est-ce que précisément l’attention ? L’attention est une fonction cognitive cérébrale essentielle mais fragile. Elle englobe : Les processus d’alerte (être en éveil et maintenir sa vigilance) ;La capacité de focalisation sur une tâche en cours dans un environnement donné sans se laisser gagner par une distraction ;L’exécution correcte d’une action, du début à la fin. L’attention est fragilisée, voire altérée par : L’âge : il est plus difficile de faire deux ou trois tâches demandant la même attention, en même temps ;Les émotions envahissantes et les préoccupations constantes ;Les exigences du quotidien (se presser, s’organiser rapidement) ;La qualité du sommeil ;Les médicaments sédatifs traitant l’angoisse, la dépression, l’agitation…
Les aidants l’expriment bien : « En s’occupant de notre proche, on a toujours quelque chose en tête et ça nous joue des tours ». C’est ce proche, dépendant, dont les aidants se sentent responsables à l’extrême et le quotidien lié à cette situation qui occupent leurs pensées soucieuses, au détriment des processus…