Perte de l’odorat et réhabilitation olfactive

La perte de l’odorat est appelée anosmie. La perte du goût est, quant à elle, nommée agueusie. Ces deux sens sont en lien car l’identification d’un goût se crée dans la zone de l’arrière-gorge jusqu’au nez. On appelle cela la rétro-olfaction.  L’anosmie s’invite dans l’actualité des infections par la Covid-19, en raison de sa survenue fréquente (70 % (*) des personnes symptomatiques), des conséquences gênantes et de l’interférence avec la qualité de vie. Si 80 % (*) s’améliorent dans les deux mois, les difficultés de récupération sont angoissantes pour beaucoup.  Les causes les plus fréquentes de la perte d’odorat Par ordre de fréquence :  Les causes ORL infectieuses : rhinites, sinusites, infections virales (grippe…) ;Les lésions cérébrales : traumatisme crânien, accident vasculaire cérébral, tumeurs ;Les causes médicamenteuses : antidépresseurs, certaines chimiothérapies ;La maladie de Parkinson plus fréquemment que la maladie d’Alzheimer, la sclérose en plaques ;Le contact professionnel avec des substances toxiques (chlore, benzène…). Attention ! La perte d’odorat…
La perte de l’odorat est appelée anosmie. La perte du goût est, quant à elle, nommée agueusie. Ces deux sens sont en lien car l’identification d’un goût se crée dans la zone de l’arrière-gorge jusqu’au nez. On appelle cela la rétro-olfaction.  L’anosmie s’invite dans l’actualité des infections par la Covid-19,…

Maladies cognitives : votre proche perd-il son identité propre ?

Les proches de malades de pathologies neurodégénératives témoignent souvent ainsi : « Elle semble ne plus se connaître » ; « S’il m’apparaît à moi comme un étranger, sait-il encore qui il est ? ». Ces questions sont au centre d’un véritable crève-cœur pour l’entourage familial et professionnel : que devient l’être et comment se perçoit-il au cours de l’évolution de maladies neurocognitives ? S’efface-t-il à lui-même et aux autres jusqu’à ne plus exister ? L’exploration de la notion d’identité d’une personne au cours de sa vie et lors de la survenue de ces maladies vont nous aider à y voir plus clair.

Mon proche âgé souffre d’hallucinations. Que dois-je comprendre ?

La majorité des personnes âgées n’a pas d’hallucinations. Cependant, loin d’être rares, elles peuvent être craintes car perçues comme révélant une maladie psychiatrique débutante ou pouvant déclencher un danger immédiat pour votre proche âgé ou votre entourage. Comment définit-on les hallucinations ? Quelles en sont les causes et les conséquences ? Que pouvez-vous faire concrètement ? Qu’est-ce que sont les hallucinations ? Il s’agit de perceptions, surtout sensorielles, d’une réalité qui n’existe pas mais le proche âgé y adhère totalement. Chez la personne âgée, elles sont le plus souvent visuelles : visages connus ou non, personnes à proximité, animaux… Elles peuvent être auditives (associées ou non aux précédentes) : voix, explosions au loin… Moins souvent, elles sont olfactives ou gustatives voire tactiles. Le proche peut alors essayer de les justifier, induisant souvent un délire (ex. : « J’ai appelé la Police pour savoir qui envoie de la fumée sous ma porte »)…
La majorité des personnes âgées n’a pas d’hallucinations. Cependant, loin d’être rares, elles peuvent être craintes car perçues comme révélant une maladie psychiatrique débutante ou pouvant déclencher un danger immédiat pour votre proche âgé ou votre entourage. Comment définit-on les hallucinations ? Quelles en sont les causes et les conséquences…