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merci beaucouo a vous de m avoir eclairer

Bonjour,

Je me permets d'intervenir, mon père se trouvant dans la même situation. Comme l'a indiqué le médecin il fait pas mal d'aller retour pour aller uriner aux toilettes. Il dort par intermittence en journée (il s'assoupie,...)ce qui fait que la nuit, il n à plus sommeil. Et il est aussi dérangé par le fait qu'il n'y a pas la même luminosité en journée donc il a déjà était perturbé par des choses auxquelles on ne fait pas forcément attention notamment les ombres (je laisse la lumière du couloir allumé pour qu il ne chute pas en allant aux WC) et ça lui arrive de penser voir quelque chose et d'aller vérifier. Et aussi le calme, puisque nous dormons. Quand il ne sais plus à quel moment de la journée nous en sommes il peux faire beaucoup d aller retour parce que le calme l angoisse. 

Bon courage à vous

On estime qu'environ 25 à 35 % des personnes atteintes de la maladie d'Alzheimer souffrent de troubles du sommeil. Ils se manifestent principalement par l'incapacité des patients à s'endormir ou à se réveiller plusieurs fois au cours de la nuit, par une surstimulation, des activités, des déambulations ou même des tentatives de quitter le domicile.

En matière de conseils, je vous recommande :

- Proposer au patient un horaire quotidien régulier (heures fixes pour les repas, les promenades et l'exercice, heures fixes pour le coucher le soir) qui lui permette de maintenir un rythme diurne (activité le jour, repos la nuit).
Ne permettez pas à votre client de s'endormir pendant la journée ou, si nécessaire, limitez-le à une courte sieste (par exemple vingt minutes) au milieu de la journée, ce qui lui permettra de récupérer mais ne perturbera pas le rythme diurne.
- Si votre filleul n'est pas une personne sédentaire, ne lui permettez pas de rester au lit pendant la journée.
- Offrez-lui une dose appropriée d'activité mentale et physique qui lui permettra de se fatiguer et de se reposer pour la nuit. N'oubliez cependant pas qu'avant de se coucher, votre filleul doit d'abord se calmer et se détendre. Par conséquent, ne prévoyez pas d'activités ou d'exercices susceptibles de surstimuler le patient en fin d'après-midi ou en soirée (par exemple, regarder la télévision avant l'heure du coucher, en particulier les programmes qui suscitent des émotions fortes et de l'excitation chez le patient).
- Il est important que le patient sorte tous les jours (si les conditions météorologiques et son état de santé le permettent). Il faut donc l'emmener se promener tous les jours, travailler ou se détendre dans le jardin.
- Veillez à l'hygiène du sommeil de votre patient : aérez régulièrement sa chambre, fournissez-lui un matelas confortable et de bonne qualité ainsi qu'une literie aérée, et veillez à ce que la chambre soit suffisamment éclairée (la lumière de la lampe de chevet ne doit pas être trop vive et trop intense).
- Ne permettez pas à la personne malade de manger trop ou trop lourd avant de se coucher (le dîner doit être rassasiant mais facile à digérer).
- Si votre invité se réveille pendant la nuit, ramenez-le calmement au lit et essayez de le calmer. Montrer sa nervosité, sa colère, crier et faire des reproches ne peut qu'aggraver la situation : le malade sera encore plus agité et ne pourra plus dormir.