Bonjour,
Je vous contacte au sujet de la situation de ma mère car je suis désemparée et je ne sais plus quoi faire.
Ma mère est atteinte de la maladie de parkinson (diagnostiquée en 2017) et invalide à un stade avancé (GIR 2).
En 2020, je l'ai accompagnée (non sans peine) pour la mise en place d'un dispositif de maintien à domicile. À ce jour, elle emploie 3 salariés CESU en cdi et utilise également les services d'une entreprise d'aide à la personne en complément.
À la suite d'un AVC qu'elle a fait début février, son état de santé s'est encore plus dégradé. Dans le cadre du suivi post-AVC, son cardiologue lui a préconisé une hospitalisation de 48h pour des examens complémentaires. Elle est donc entrée à l'hôpital le 25 mars 2025 mais les examens ont révélés des anomalies cardiaques (arythmie) et ils sont décidé de la garder en observation pour ajuster un traitement et stabiliser ce problème d'arythmie.
Au bout d'une semaine, l'équipe médicale lui a suggéré un séjour en suite de soin et rééducation pensant qu'elle pouvait récupérer en motricité (elle ne marche plus et elle est en fauteuil roulant), ce qu'elle a accepté.
Cette hospitalisation s'est prolongée de semaines en semaines mais ma mère ne progressait pas suffisamment pour qu'un retour au domicile puisse être envisagé de manière sécure à court terme.
Sujette au syndrome des jambes sans repos (impatiences qu'elle avait déjà avant l'hospitalisation), des douleurs aux jambes et en particulier à un genou ont à nouveau augmenté. Selon l'équipe médicale, la marge de progression possible diminuait. Ils lui ont fait une infiltration (la 4ème en 6 mois) qui l'a soulagée durant une semaine puis les douleurs sont revenues.
Mi-juin, au moment d'un transfert de la salle de bain de sa chambre d'hôpital vers son fauteuil et en présence d'une aide-soignante, elle a fait une chute et s'est cassé un os du coude. Elle a donc un bras immobilisé en écharpe depuis presque 1 mois et il lui reste au minimum 15 jours encore d'immobilisation à la suite de quoi elle aura de la rééducation pour son bras.
Elle ne peut pas utiliser l'autre bras sur lequel elle a trop forcé en tenant son déambulateur pour essayer de remarcher et qu'elle a fini par "abimer".
Depuis cette chute, elle ne fait plus de kiné.
Devant cette accumulation et ayant été au bout de ce qui était possible de faire en terme de rééducation, le médecin du service a préconisé son transfert en maison de retraite, ce que ma mère refuse.
Son Évaluatrice APA, l'assistante sociale de l'hôpital, kiné, médecins, psychologue conseillent tous à ma mère d'accepter l'Ehpad mais elle persiste, quitte à se mettre en danger chez elle.
Depuis qu'elle est hospitalisée, elle continue à régler les salaires chaque mois à ses auxiliaires de vie CESU. C'est normal pour protéger leur stabilité financière. Parmi les intervenants cesu, seule l'une d'entre eux va la voir régulièrement à l'hôpital pour gérer son linge. Les deux autres ne lui ont pas rendu visite mais elle me dit échanger avec eux par sms.
J'ai donc déjà deux questions svp :
1/ dans cette situation d'hospitalisation prolongée, pendant combien de mois ma mère est-elle obligée de continuer à rémunérer ses intervenants cesu ?
2/ quelle est la procédure à suivre pour adapter les prestations et les contrats à cette nouvelle situation ?
J'ai d'autres questions concernant la gestion de ses employés qui viendront dans un 2ème temps car la situation est très complexe et j'ai besoin d'aide.
Je vous remercie par avance.
Cordialement,