Bonjour Marie,
Vous avez demandé conseil il n’y a pas si longtemps : merci de revenir vers nous.
Il est compréhensible que le fait que votre maman soit en institution ne soit pas aisé à vivre, surtout au début et au vu de la rapidité de la décision suite à sa chute fin décembre. Il n’est plus question d’être d’accord ou pas d’accord avec cette vie en institution bien que la peine, les questions, la culpabilité soient présentes : tout le monde passe par là. Effectivement :
Au vu de la situation, les évènements ont fait que votre maman a atterri là où pour l’instant elle est le mieux du moins pour l’instant.
La maladie touchant le fonctionnement du cerveau fait chuter. Une chute en appelle toujours une autre et cela se reproduira de plus en plus fréquemment : les statistiques et l’expérience gériatrique de tous vous le diront. Or, maintenir à domicile une personne malade avec cette condition physique est quasi impossible : lit médicalisé, lève-malade actionné par des personnes qui savent manipuler les malades (autrement problèmes de maltraitance bien involontaire mais réelle), lésions cutanées dues à la station au lit permanente, personnel soignant se relayant, risque d’ « abandon » car soins trop compliqués. . De plus, elle risque fort d’être encore plus angoissée et de crier ou demander à être rassurée. Vous ne pouvez pas faire peser tout ça sur votre frère ou bien cela se terminera là où elle est en ce moment : l’institution.
Pour égayer un peu le quotidien de votre maman et apaiser votre tristesse : Donnez-lui le temps de s’adapter. Elle est fraichement arrivée, elle est perdue c’est ce qui la rend triste. Parlez-lui, faites là sourire, faites-lui écouter de la musique, touchez-la ! Et dites vous bien que l’institution n’est pas une prison. Elle peut vous offrir l’opportunité de chercher et découvrir d’autres solutions.
Soyez forte, tenez bon ! Vous êtes dans le vrai, pas dans un rêve impossible et compliqué : on peut vous dire Bravo car vous protégez votre maman et votre frère !
La dernière partie de la vie pour ces malades encore assez jeunes est dure mais elle se soit d’être entourée
Bon courage !
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