Top 10 des activités qui boostent la bonne humeur et le cerveau
À l’approche des vacances, vous aurez davantage de temps à passer avec votre proche malade Alzheimer. Pour que ces bons moments partagés lui soient profitables, nous vous proposons ici des idées d’activités adaptées.
Plus un malade Alzheimer est occupé, moins le déclin cognitif aura de prise sur lui : en plus de stimuler le cerveau, des activités bien choisies renforcent son estime de soi et le mettent de bonne humeur. Pour vous aider à combler ses temps libres, voici une liste de suggestions, à ajuster en fonction des goûts, des talents et du niveau d’autonomie de votre proche !
Activités cérébrales
- Les activités « souvenirs »
Stimuler la mémoire présente le double avantage de réveiller chez votre proche les émotions positives liées à son passé et le rendre fier de se rappeler encore. Pour l’aider à rassembler ses souvenirs, il vaut mieux privilégier :
– La mémoire à long terme, plutôt que la mémoire à court terme : les souvenirs anciens demeurent préservés dans son esprit bien plus longtemps que les souvenirs récents. Autant miser dessus !
– Des supports sensibles, plutôt que des questions directes : alors que des interrogations successives peuvent dérouter votre proche et semer la confusion dans son esprit, ses cinq sens contribueront à faire remonter ses souvenirs à la surface. N’hésitez pas à les solliciter en usant de moyens très concrets: écouter des chansons de sa jeunesse, visiter un lieu fréquenté autrefois, retrouver des cousins ou amis d’enfance, confectionner un album photo avec des vieux clichés, l’aider à écrire sa vie…
- Les jeux de réflexion
Pour faire travailler ses méninges tout en s’amusant, rien ne vaut les jeux de société. Ils exigent de la concentration, de la logique, de l’imagination, de la mémoire, la mobilisation du langage… Privilégiez les règles simples et déjà connues de votre proche. À cet égard, les grands classiques sont des valeurs sûres : échecs, scrabble, domino, mémory, puzzles, cartes… Sachez que des sites dédiés aux personnes âgées, comme Agoralude ou Facilavi, proposent des versions de ces jeux en très grand format, adaptées aux éventuels problèmes de vue. N’hésitez pas à vous mettre en équipe pour que les chances de gagner soient également réparties !
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Activités du quotidien
Dans son quotidien, votre proche se réservait sans doute certaines tâches plus que les autres, parce qu’elles correspondaient à ce qu’il aimait et savait le mieux faire. Conservez autant que possible ces habitudes, quitte à l’aider un peu. Non seulement elles lui permettront de stimuler ses capacités cognitives (concentration, mémoire…), mais il se sentira valorisé d’apporter sa contribution à la vie de la maison. Par exemple :
- Jardiner
Particulièrement détendant parce qu’il se déroule en plein air, le jardinage présente l’avantage d’occuper à la fois les mains et l’esprit de la personne. Fortement dépendant de la météo et des saisons, il consolide ses repères spatio-temporels, que la maladie tend à rendre confus.
- Cuisiner
En cuisine, il est facile de varier la complexité des tâches en fonction de l’état de votre proche : recette basique ou plat évolué, étapes simples de la recette ou recette dans son intégralité… Ces réalisations faisant souvent appel à des souvenirs sensibles anciens de la personne et à des réflexes bien ancrés, les chances de réussite sont fortes.
Activités sportives
Selon l’adage « un esprit sain dans un corps sain », le maintien d’une bonne forme physique aidera votre proche à oxygéner et stimuler son cerveau, en plus de lui procurer une sensation de bien-être. Pour porter ses fruits, le sport choisi doit pouvoir être pratiqué régulièrement et ne pas exiger d’efforts trop intenses :
- La marche est sans doute l’exercice le plus facile à mettre en place au quotidien. Non seulement elle permet de se dépenser, mais elle donne l’occasion de croiser d’autres gens et de porter sa curiosité sur de belles choses.
- La gymnastique douce, de type pilates ou yoga, détend la personne et stimule ses capacités physiques (équilibre, coordination, souplesse…) sans la mettre en danger (pas de risque de chute, de choc, d’égarement…).
Activités artistiques
Avec l’évolution de la maladie Alzheimer, la personne devient de moins en moins à l’aise avec le langage, dont elle perd la maîtrise. Il est donc d’autant plus important pour elle de trouver d’autres moyens de s’exprimer. L’art est une voie intéressante à cet égard.
- Les loisirs créatifs et autres activités manuelles (coloriage, dessin, peinture, poterie, couture, tricot…) présentent l’avantage de stimuler la concentration de façon distrayante et gratifiante, puisqu’elles produisent un résultat, qui peut être exposé ou offert.
- Les activités musicales (chanter, danser, écouter des morceaux…) se pratiquent souvent à plusieurs, occasionnant des moments de détente et de partage très bénéfiques pour un malade Alzheimer.
Activités interactives
- Passer du temps avec des enfants.
La seule présence d’un enfant, même inconnu, suffit à mettre une personne âgée de bonne humeur, à la fois parce qu’il rompt son isolement et qu’il réveille en elle des émotions positives. Offrez-leur ce plaisir en encourageant les visites d'(arrière-)petits-enfants ou en faisant participer votre proche aux activités intergénérationnelles organisées par les établissements. Des expériences ont même prouvé qu’au cours d’échanges avec des petits, la personne âgée s’exprime souvent de façon plus fluide que d’habitude, cherchant moins ses mots et ses souvenirs, comme si elle engageait davantage ses ressources cognitives et que le jeune âge de son interlocuteur lui imposait moins de pression.
- S’occuper d’animaux
Pour un malade Alzheimer, la communication non-verbale prend de l’importance à mesure qu’il perd la maîtrise du langage. Il sera donc particulièrement à l’aise auprès d’un animal de compagnie, avec qui les échanges se passent de mots. Il est d’ailleurs scientifiquement démontré que des interactions régulières avec ces compagnons à quatre pattes (caresses, câlins, jeux etc.) contribuent à diminuer la production de la cortisol, l’hormone du stress, et à augmenter celle de l’ocytocine, celle du bien-être. De plus, si la personne a la responsabilité de l’animal, elle devra mobiliser efficacement ses capacités de concentration et sa mémoire pour veiller correctement à ses besoins.
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