Prévenir un mauvais vieillissement après 65 ans

Prévenir un mauvais vieillissement après 65 ans

Le vieillissement débute avant 65 ans. Il est conditionné par des facteurs génétiques, un ralentissement des défenses anti-radicaux libres… mais aussi par le mode de vie et la gestion de son environnement. Ainsi, être en surcharge pondérale, fumer et se satisfaire de journées avec peu de plaisirs et de contacts sociaux, constitue une première ébauche d’un mauvais vieillissement. Alors, quelles bonnes pratiques adopter pour prévenir les facteurs de risque, même après 65 ans ? 

Avoir un IMC autour de 21

L’indice de masse corporelle (ou IMC) indique si la personne est en surpoids. Il est défini en fonction du poids et de la taille et peut être calculé par le médecin traitant mais aussi sur Internet. Un IMC satisfaisant (en dessous de 25), favorise la prévention de l’hypertension, des maladies cérébrovasculaires, du diabète, de la dégénérescence @maculaire liée à l’âge, du cancer du côlon, etc. 

Trois repas variés plus goûter journaliers

Comme le goûter (fruit ou produit laitier), les autres repas doivent être dégustés lentement et pris en compagnie si possible. À savoir : la télévision favorise l’endormissement prolongé après le repas. 

Il faut aussi rappeler l’intérêt du régime crétois (poisson, huile d’olive, fruits, légumes, pain aux céréales…) pour prévenir en particulier les maladies cardiovasculaires et cérébrovasculaires. Rappelons également que la prise d’antioxydants (vitamines A, C…) dans un but préventif n’est pas concluante, contrairement aux produits laitiers qui freinent l’évolution de l’ostéoporose. Enfin, il est déconseillé de suivre un régime sans validation médicale. 

Consacrer 30 minutes par jour à une activité d’endurance qui épanouit

En pratiquant une activité physique quotidienne, on peut limiter la perte de son capital musculaire.
Cette activité, idéalement pratiquée en compagnie, sera choisie parmi la marche, la randonnée, le vélo mécanique (avec selle suspendue et pneus bien gonflés, sur piste cyclable), l’aquagym, la danse, le taï-chi, le jardinage…

Les études ont démontré qu’une activité physique régulière augmente l’espérance de vie (en réduisant les risques de maladies et troubles de santé) et améliore ainsi la qualité de vie.

L’activité physique participe en effet au contrôle de l’hypertension artérielle, du LDL-cholestérol (ou “mauvais” cholestérol), de l’équilibre postural, du diabète, des varices, d’un transit digestif lent, de l’ostéoporose et donc des fractures (à prévenir aussi au plus tôt par l’aménagement de son habitat) mais aussi de l’isolement social…

Dormir en phase avec ses horloges internes

Il est important de : 

  • se lever le matin à la même heure, même tôt (éviter les “grasses matinées”), 
  • faire une sieste de 20 minutes interrompue par un réveil (tant pis si l’on n’a pas dormi), 
  • bouger l’après-midi le plus possible, 
  • entrer, dès 19 heures, dans le calme et la détente (lecture, musique, écriture, peinture…), 
  • prendre un dîner léger, 
  • laisser sa chambre à coucher à une température de 20 degrés, 
  • respecter l’heure du coucher (paupières lourdes, lecture difficile…). 

Le respect de ces “horloges “ prévient notamment les infections, les troubles de l’attention intellectuelle (et donc protège la mémoire), le diabète, certains cancers, … 

Bien gérer le reste de son capital santé

Outre le fait de communiquer efficacement avec son médecin (même pour un éventuel avis rapide), c’est cela consiste à bien suivre ses traitements, en discuter avec lui ou son pharmacien, adopter un pilulier pour ne pas oublier les prises. 

Pensez aussi à la vaccination antigrippale annuelle et n’oubliez pas votre rappel de vaccin contre la diphtérie, le tétanos et la poliomyélite (DTP) tous les 10 ans à partie de 65 ans, ainsi que les dépistages (cancer du sein, cancer colorectal…). 

Maintenir un lien social

Il est capital de continuer à « voir du monde ». Alors pourquoi ne pas créer ou rejoindre une association en phase avec ses envies, suivre des conférences (université inter-âge, ouverte à tous), intégrer une chorale, jouer au théâtre, transmettre ses dons en aquarelle… Et y placer beaucoup de rires !

Tout cela prévient le ralentissement des capacités intellectuelles et dynamise votre lien et votre réseau social, facteurs de prévention majeurs de la redoutée perte d’autonomie.

Savourer des journées qui font vibrer

Être heureux de démarrer une nouvelle journée, savourer d’abord les plaisirs prioritaires, sans trop regarder sa montre. 

Bon à savoir : la plupart des caisses de retraite, telles qu’AG2R LA MONDIALE, disposent de centres de prévention complétant cette prévention personnelle. Vous aurez la possibilité d’y réaliser un bilan mémoire. Rassuré, vous serez alors plus efficace pour la stimuler au quotidien (n’utiliser que des méthodes validées…). 

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Mayline Medard

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