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Merci beaucoup pour ce joli témoignage ❤️ 

Bien d'accord. L'humour est une clef pour faire face à cette situation abominable qu'est le déclin cognitif de ceux qu'on aime. Mais il faut faire attention. Contredire les délires d'un malade d'Alzheimer c'est aussi risquer de perdre sa confiance et d'envenimer la relation.

Ma femme, Alzheimer précoce (57 ans) fait une fixation ayant pour origine lointaine un traumatisme avec son ex-mari qu'elle a surpris avec une autre femme. Elle est convaincue, dans ses phases de délire, que je la trompe, que je me masturbe en public ou que j'adore faire des fellations... L'autre jour, elle m'a accusé de coucher avec sa mère, 84 ans... Je n'ai pas pu m'empêcher d'éclater de rire, bien m'en a pris. Elle s'est mise dans un colère noire au motif que je refusais de voir la réalité en face... On peut toujours en rire, mais pas toujours avec la personne atteinte de la maladie.

Quand on a que l'humour ....

Quel joli texte qui aére la tête .

Merci 

Franchement, merci pour ce texte
Je suis aidante depuis 6 ans, ma mère a Alzheimer, et sans humour je pense que je serais en vrac depuis longtemps

Y a des jours où tout part en vrille, où elle me prend pour une voisine, ou elle me jette son yaourt à la figure.. si j’en rigole pas après, je m’effondre..
Alors oui, c’est pas toujours drôle, mais l’humour, même noir, c’est ce qui me permet de tenir.

Je trouve qu’on ose pas assez le dire : on peut aimer profondément quelqu’un et avoir besoin de rigoler, même de situations absurdes. C’est pas manquer de respect, c’est juste survivre. Bref, merci d’avoir mis des mots là-dessus. Si d’autres vivent ça aussi, je suis preneuse de vos anecdotes (et de vos meilleures vannes en situation d'urgence... on se comprend)

Petite douceur aux oreilles : supprimer le lien ❤️ 

Béatrice